
Je suis heureux d’être, aujourd’hui, devant vous et à l’occasion du Colloque International, pour vous parler de :
L’HUMANISME DE L’ISLAM
Parler de l’Islam, certes, est largement suffisant pour donner à l’homme, un cadre sur mesure d’éducation et d’orientation.
Qui parle d’éducation parle d’un certain sens de l’amour, cet amour qui fonde la responsabilité de l’individu à l’égard de ce qu’il considère comme Seigneur.
Si l’Islam accorde aux hommes une telle importance, c’est parce que l’homme dépasse, en dignité, l’ensemble de la création et il bloque en lui, les merveilles qui témoignent son appartenance à Dieu, Ce tout Puissant qui a voulu créer l’homme en son image.
Donc, cet élu du Ciel doit être l’homme de la divinité avant d’être l’homme divin, savoir à la fois aimer et craindre… . Celui pour qui le bien et le mal n’ont de signification que celle qui se conformerait à sa volonté toute puissante.
C’est de cet amour et de cette crainte qu’est née cette vertu qui soulève les montagnes.
> LA FOI : Cette foi qui a toujours servi d’alliance entre l’homme et la religion.
L’Islam donc, d’après l’idée d’un Penseur sénégalais, peut être considéré comme une aventure passionnante, une aventure dans laquelle, l’homme se cherche, en cherchant ce qui constitue son affinité avec les grands principes dont dépend essentiellement, sa raison d’être.
Il ne s’agit non seulement d’organiser la vie, mais plus précisément d’éterniser la vie par une action rémunératrice et permanente.
> Il s’agit d’aimer l’action en vue de rendre culte à Dieu,
> Il s’agit, surtout d’ériger la conscience en centre d’attraction où tous les jeux de perfectionnement sont autorisés.
Le malheur est qu’il y’a toujours absence de maturité. Quelqu’un d’ailleurs nous dit qu’il y a entre nous et cette maturité, un passage; ce passage :
> Où l’âme se voit souvent bafouée,
> Où le coeur se sent martyrisé et,
> Où l’élément biologique apparaît comme une carcasse bourrée de mille corps sans anti-corps.
Et, quand il y’a absence de maîtrise, alors tout est remis en cause.
Entre les trois mystères: l’âme, l’esprit, et la matière, Mahomed (PSL) n’hésite pas à montrer les dispositions nécessaires pour leur équilibre :
* La matière doit servir à la formation de l’esprit et non à sa composition,
* L’esprit à l’élévation de l’âme et non à sa perdition,
* Et les trois à l’unification de l’Homme et de Dieu sans la moindre prétention de celui-là
que d’être soumis à son Créateur, à son Dieu tout court.
L’auteur du Roman « Conquête du Bonheur » affirme dans son livre: «Que la plus grande partie des faiblesses des hommes est provoquée par la peur »:
> Peur de l’opinion,
> Peur de la pauvreté,
> Peur du travail,
> Peur du risque,
> Peur de la douleur,
> Peur de la maladie,
> Peur de la responsabilité,
> Peur des êtres et peur des choses,
> Peur de la vie et peur de la mort.
Dieu nous dit dans le Coran: « Nous avons crée l’homme dans la souffrance ».
L’idée de créer cette mignonne créature dans la souffrance mériterait une analyse particulière.
Comme je l’ai toujours dit: « L’homme a été naturellement la victime principale de la souffrance, du ventre maternel jusqu’aux flancs inconsolables de la tombe ».
Son aventure a été, elle aussi, théâtre du mal et de la tristesse. Une mise en scène tragique dont le corps humain reste encore et pour toujours le principal acteur, mais pas l’essentiel.
Cela veut dire que concevoir une vie sans douleur serait ignorer la loi du Ciel.
L’homme, c’est quoi ? N’est-ce pas un élément de synthèse qui cherche à regrouper tous les facteurs de la vie autour de lui?
> Le bonheur et le malheur,
> La joie et la peur;
> La richesse et la pauvreté,
> La santé et la maladie.
L’essentiel, c’est de ne pas rester esclave de l’un ou de l’autre, car:
> En étant homme, on est plus fort que le roi,
> En étant homme, on est plus juste que la loi,
> En étant homme, on est plus réel que la réalité,
Et face aux défis de la vie, l’homme doit toujours se surveiller pour s’assurer qu’il est dirigé par la foi et l’amour, et non par la peur.
Et il dispose entre ses mains de la clé maîtresse qui ouvre toutes les portes.
Et il sait que nulle force visible ou invisible ne peut prévaloir contre lui dès qu’il réalise son union avec Dieu.
Mais, malheureusement, Mahatma Gandhi disait:« Si Dieu devait apparaître aux affamés, il n’oserait leur apparaître que sous forme de nourriture ».
Et face a un tel manque de compréhension de l’homme vis-à-vis de son créateur, le Musulman est appelé à jouer un rôle de premier plan car l’Islam lui a transmis tous les principes et toutes les règles de conduite pour répondre aux besoins des différentes collectivités humaines.
Bien sur partout dans le monde il y n des crises :
> Crises politiques et économiques
> Crises morales et intellectuelles.
On parle aussi partout d’un redressement, mais l’Islam accorde la priorité au redressement des valeurs morales et humaines qui sont la base de nos malheurs.
Le Poète Arabe Ahmed Chawqui l’a bien dit: « Une race, ce sont ses bonnes qualités qui la personnifient, si ses bonnes qualités s’en vont, la race s’en va avec elles ».
Et dans le Coran, Dieu nous dit: « Qu’au jour de la résurrection, seuls les bons coeurs triomphent ».
Raison pour laquelle la méthode de l’Islam tente toujours à parfaire l’éducation de l’homme afin qu’il reste au fond de lui-même, juste et grand.
Cela signifie que l’enseignement du Coran est plus qu’une simple récitation, mais c’est une manière providentielle de communiquer avec cette substance de qualité si longuement recherchée dans la matière grise dé l’homme. Une substance non aperçue dans laquelle repose l’élément vital de l’individu :
Il s’agit du cœur humain
Toutefois, le plus grand ennemi de l’homme, c’est l’ignorance. Bien sûr, l’ignorance n’est pas forcément absence de culture; mais les éléments d’une culture dont on ne se sert plus sont aussi un signe inquiétant de l’ignorance.
En toute chose et pour la réalisation de l’entreprise humaine, Dieu exige une technique plus que perfectionnée. Ce qui signifie que Dieu est loin d’être un élément de recul dont la seule préoccupation est de remuer les brasiers de l’enfer.
Mohamed (PSL) aussi que l’on connaît avec son Coran est loin d’être un simple fanatique.
Enfin, l’Islam, ce centre inter-universel d’échanges où toutes les valeurs morales et intellectuelles sont exposées, est donc loin d’être un système d’indignation et de farce.
Mais ce qui a causé la décadence de charbon. Et pour entretenir un four cendreux, il faut d’abord le vider de toutes ses cendres qui l’obstruent, bouchant toute voie d’aération.
L’humanité, aujourd’hui, est bourrée par le fait de cautionner le triomphe de la bêtise. « Ils cherchent Dieu, non pour l’adorer, mais précisément pour se moquer de lui ».
Est-il besoin de vous parler de la libération de la femme et de son émancipation ? – Une idée qui cherche à inculper l’Islam vis-à-vis de cette créature qu’il considère comme actrice principale pour la sauvegarde de la dignité humaine.
Un enfant disait en s’adressant à sa mère: « Vous êtes le miroir où reflète l’image de Société humaine ».
Malheureusement, la femme est devenue aujourd’hui un simple objet que l’on manipule pour des besoins superficiels.
Son enfant reste encore la victime de sa propre infériorité.
Et les droits entre l’un et l’autre sont bafoués par ceux-là même qui refusent leur originalité.
Et l’Islam, devant la barre pour plaider, comme toujours, la cause humaine.
Ghoeut avait raison lorsqu’il disait: “Si tel est l’Islam, ne sommes-nous pas tous musulmans ?
« Cela veut dire que l’Islam est un gilet de sauvetage dont le but principal est de sortir l’homme de cet appareil fou qui s’appelle “LA CRISE” ».
> Crise de foi,
> Crise morale,
> Crise intellectuelle,
> Crise même économique.
A la base de toute transformation sociale, il y’a l’homme qu’on ne transforme pas à coup de décret, d’arrêté et d’article.
Mais l’Islam, religion de Dieu, dispose de toutes les armes offensives et même défensives pour sortir l’homme de cette crise.
Les années passent, d’autres viennent avec leurs cortèges de réalités. Mieux vaut rester sur ses garder pour ne pas tomber dans le piège.
Dieu, par l’intermédiaire de l’Islam, a mis sur terre tous les éléments nécessaires pour la sauvegarde de son unité; mais, il est des notions dont la complexité invite perpétuellement à un réexamen profond de différentes situations.
Seydina Mouhamed (PSL) qui ne cesse d’animer la tâche de bâtir une cité (morale) universelle doit consulter, non seulement les personnes, mais les coeurs. Car, nui ne peut bâtir dans la passion, dans le lucre, dans la haine.
Pour bien mener cette tâche, l’Elu de Dieu ne tarda pas à adopter sa méthode d’éduquer par le moyen de surveillance.. .et d’être surveillé.
Dans cette méthode, le passé et l’avenir ne représentent pas grand chose, seul le présent compte. On y saisit l’occasion pour recevoir, mûrir et d’une volonté irrésistible, passer à l’action.
Mohamed (PSL) ne voit le salut d’un homme croyant dans le simple sermon.
Son rôle ne consiste pas seulement à interdire les illicites, mais plus précisément à couper contact avec tout ce qui y conduit.
L’essentiel, c’est de ne pas vivre sans principe, sans objectif bien déterminé.
Car, celui qui ne fait rien est obligé de vivre n’importe comment, nous confie la sagesse de Prophète.
Seydina Omar Ibn Khatâb, Deuxième Calif du Prophète disait, en s’adressant à ses Lieutenants:
« Il ne faut pas trop compter sur la bonté du Seigneur pour ne rien faire; Mohamed (PSL) lui-même vivait par la pointe de son épée ».
Un Sage du Pays disait, en s’adressant à Dieu: « Seigneur, préserves-nous contre une paix superflue, une paix qui tue Ici volonté d’un homme ».
Cala nous enseigne que tous les problèmes qui se posent dans ce monde reflètent l’état d’esprit de ceux qui y vivent.
Donc, aux hommes de notre planète de revoir encore la manière d’adhésion qu’ils accordent aux évènements mondiaux qui cherchent à basculer tout le monde dans un vide de sectarisme. « Soyez partisans de Dieu, si vous voulez vivre en paix », nous dit le Coran.
Aimer trop le monde pour mériter la confiance de Dieu risque de faire de l’homme la victime de sa propre infériorité.
Détester aussi trop le monde, c’est ignorer même la grandeur du Créateur.
Donc, l’homme est appelé à être un instrument de mesure, un instrument qui est toujours là pour en mesurer équitablement la répartition.
Avoir le corps et le coeur solidement liés à la Terre, en permettant aussi à son âme de faire la reconquête des Cieux.
Enfin, que l’homme devienne le Prince héritier des deux empires et porteur du message englobant les différents aspects de la vérité.
Ce qui veut dire que l’Islam n’exige aux fidèles que ce qui est humainement réalisable. Parce que c’est la religion divine envoyée au Prophète qui a la confiance du Roi:
* Qui connaît les hommes mieux qu’Eux-mêmes,
* Qui a conscience des charge qu’il nous impose et se rend parfaitement compte de nos possibilités physiques et intellectuelles.
Ce Roi a déjà prescrit dans son Coran qu’il ne serait pas exigeant: il sait ce qu’il fait et il ne se contredit jamais.
En un mot, l’Islam peut être considéré comme le régulateur de l’humanité, tant pour l’âme que pour la matière.
Si, même la prière cesse d’être sacralisation de nos actes quotidiens, malheur à ceux qui, par ignorance, en deviennent les victimes.
La prière est à l’âme, ce que l’engrais est à la surface du sol: ou il l’améliore, ou il l’écrase.
C’est:
> Une question de dosage,
> Une question de discernement,
> Une question surtout, d’éducation mystique.
L’Islam, en tant que système d’éducation, d’orientation et de formation, cohabite pacifiquement avec tous les codes tendant à réaliser la dignité de l’homme. Il se familiarise aussi avec tous les grands systèmes, à la seule condition qu’un souffle de Dieu, un souffle divin y soit maintenu.
Malheureusement, les hommes d’aujourd’hui veulent vivre de la religion, mais ils ne veulent pas vivre la religion, et quand il y’a absence de foi, alors tout est remis en cause.
Vous l’avez vu, partout dans le monde, les droits de l’homme sont bafoués :
– Un innocent est méprisé et torturé parce que ne disposant pas des moyens nécessaires
pour assurer sa défense,
– Le Sage est inculpé, car considéré comme détracteur,
– Le prédicateur est empêché, car considéré comme étant là pour déstabiliser les pouvoirs
publics,
– L’intellectuel est mis à l’index du fait qu’il est conditionné par ceux qui lui refusent son originalité,
– Le mendiant se sent détesté parce que considéré comme un parasite,
– Le nègre se sent sous-estimé parce que considéré comme élément de recul,
– Le bourgeois lui, est choyé bien qu’il exploite honteusement ses frères prolétaires,
– Le riche est enrichi parce que vivant dans un monde où seul l’usure impose sa loi.
– Le politicien est supporté parce qu’il profite de la disponibilité de ses électeurs pour se faire un nom,
Et si les hommes ne se corrigent point de ces défauts, les principes de la religion cités plus haut se videront de leur contenu.
Et 1e Coran dit:
> « Que les uns ne calomnient point les autres, car il peut se faire que les calomniateurs soient moins bons que ceux qu’ils calomnient ».
> « Que les femmes ne rient point de leurs compagnes »,
> « Evitez le pessimisme, car ç’est un péché »,
> « Ne vous espionnez point, que les uns ne médisent point les autres »;
La foi musulmane cherche l’Homme dans sa qualité de citoyen universel.
Elle ignore les particularités qui, au lieu de servir de base à un dialogue, deviennent, et pour le malheur de notre monde, des barrières infranchissables en face desquelles, toute vigilance et toute autre volonté restent paralysées à jamais.
Vous l’avez constaté vous-mêmes: les réalités de l’heure se laissent plutôt conditionner par l’humour toujours grandissant d’un chef politique que par les larmes d’un quelconque chef religieux.
Mais, si tout le monde se déclarait politicien, alors, les larmes avec lesquelles on a toujours arrosé la plante de l’espérance deviendraient les poudres par lesquelles passent les démons pour anéantir la race humaine.
Le sage n’avait-il pas dit: « Qu’on fait la guerre quand on veut, mais qu’on la termine quand on peut ». Ces deux verbes “vouloir” et “pouvoir”, mériteraient une attention particulière de la part de tous.
Il ne s’agit pas de crier, il ne s’agit pas de contester.
Un Penseur nous dit: « Qu’il est dix fois plus facile d’être dispensateur d’injure que d’être contestataire de vocation ».
Donc, il s’agit simplement d’écarter les fausses interprétations qui risquent de compromettre l’existence de l’Islam. Il s’agit surtout de libérer l’humanité des contraintes tendant à briser son épanouissement et son rayonnement.
Maîtrisez le verbe, de sorte qu’il reste le fondement du dialogue:
> Dialogue entre Créature et Créateur,
> Dialogue entre les hommes,
> Dialogue entre le Spirituel et le temporel,
Mais que ce dialogue soit authentifié par une action concrète et parfaitement réaliste;
Dieu disait en s’adressant à Mouhamed (PSL) lors d’une crise morale et intellectuelle:
> « Ce n’est pas en état de révolte, ce n’est pas en état de tristesse ou de détresse que tu arriveras à faire accepter ma loi,
> Ce n’est pas en restant inactif ou en t’enfermant dans le cercle des tradition de la société que tu feras entendre ma voix »;
Nous entendons par cette déclaration que la communauté n’est pas fondée sur une déclaration des droits de l’homme, mais plus précisément sur une révélation de ses devoirs.
Malheureusement, disait un écrivain Arabe:
« Les homme d’aujourd’hui éprouvent un sentiment de déception et de frustration et que de tous côtés, ils bougent, essayant de ramener les choses et les évènements aux dimensions de leurs propres aspirations ».
Et dans la recherche de l’Idéal et de la vérité, ils commettent des excès.
D’ailleurs, pour la plupart de ces hommes, l’essentiel de la vie, c’est le temporel, ce qui passe, ce qui touche les sens. En pratique, c’est une nuée.
Beaucoup sont comme dans une salle d’attente où ils n’attendent rien. Ils sont dans la vie sans se demander pourquoi. Ils vivent parce qu’ils sont dans la vie. Ils obéissent à l’instinct obscur pour briser la stabilité et la paix du monde.
Au jour le jour, ils s’arrangent pour être le mieux ou le moins mal possible.
Ils travaillent si c’est nécessaire, pour vivre; sinon, ils ne font rien.
La mort, ils évitent d’y penser et pourtant, ils cherchent toujours les moyens qui favorisent leur
adhésion au suicide.
lman Al Ghazali, dans son livre intitulé “Ayouhal Walade”, nous confie cette sagesse:
> « …parmi les conseils donnés par le Prophète de l’Islam, on trouve cette sentence :
Lorsqu’un homme a l’esprit préoccupé de soucis sans importance pour lui, c’est le signe que le Très Haut abandonne son serviteur ».
> « Celui qui perd une heure de son existence en des recherches pour lesquelles il n’a pas été créé, mérite que Dieu prolonge ses regrets »,
> « Celui qui dépasse la quarantaine sans que ses bonnes actions ne l’emportent sur les mauvaises, celui-là, doit attendre un châtiment exemplaire »;
>« Donc, adores Dieu comme si tu le voyais, car si tu ne le vois pas, Lui te voit ».
Toutes ces citations nous enseignent que l’homme est autre chose qu’élément physique qui meurt sans aucune finalité. L’homme est doué de savoir, d’un savoir bénéfique qui l’engage à être toujours juste, grand.
Le Poète Victor HUGO avait bien voulu nous donner cette vérité qui mérite une réflexion
approfondie. Je cite :
> « L’homme qui lutte pour la justice et la vérité trouvera toujours les moyens d’accomplir son devoir tout entier… La toute puissance du mal n’a jamais abouti qu’à des efforts inutiles.
> « La pensée échappe toujours à qui tente de l’étouffer. Elle se fait insaisissable à la compréhension; elle se réfugie d’une forme à l’autre.
> « Le flambeau rayonne, si on l’éteint, si on l’engloutit dans les ténèbres, le flambeau devient une voix et l’on ne fait pas la nuit sans parole ».
Voilà, en un mot, l’Islam dans son vrai sens.
Le Poète avait raison lorsqu’il disait au profit de Mahomed (PSL) et de ses Adeptes:
« Mahomed (PSL) que l’on connaît avec ses 600 millions d’Adeptes est loin d’être un simple fanatique ».
> Sa vie, son recueillement, ses blasphèmes héroïques contre les superstitions de son pays,
> Son audace à affronter les fureurs des idolâtres,
> Sa constance à les supporter 15 ans à la Mecque,
> Son acceptation du rôle de scandale publique et presque de victime parmi ses compatriotes,
> Son éloignement, enfin sa prédication incessante,
> Ses guerres inégales,
> Sa confiance dans les revers,
> Sa longanimité dans la victoire,
> Son ambition toute d’idées, nullement d’empires,
> Sa prière sans fin,
> Sa conversation mystique avec Dieu,
> Sa mort et son triomphe après le tombeau, atteste plus qu’une imposture, une conviction. »
“Jamais Homme ne se proposa, volontairement ou volontairement, un but plus sublime, puisque ce but était surhumain :
Saper les superstitions interposées entre la Créature et le Créateur, rendre Dieu à l’Homme et I’Homme à Dieu.
Restaurer l’idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de Dieux matériels et défigurés de l’idolâtrie,
Jamais Homme n’accomplit en moins de temps, une si immense et durable révolution dans le monde, puisque moins de deux siècles après, sa prédication, l’Islamisme, prêché et armé,
régnait sur les Trois Arabies :
> La Perse
> Le Khorossan
> La Transocéanie,
> L’Inde occidentale,
> La Syrie,
> L’Egypte,
> L’Ethiopie,
> Tout le continent connu de l’Afrique septentrionale,
> Plusieurs Iles de la méditerranée,
> L’Espagne et une partie de la Gaule.
« Si la grandeur du dessin, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer, humainement, un Grand homme de l’histoire moderne à Mahomet(PSL)? »
« Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires. Ils n’ont fondé, quand ils ont fondé quelque chose, que des puissances matérielles, écroulées souvent avant eux. »
« Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité. »
« Mais, il a remué, de plus, des idées, des croyances, des âmes. »
« Il a fondé sur un livre dont chaque lettre est devenue loi, une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toutes les langues et de toutes races, et il a imprimé pour caractère indélébile de cette nationalité musulmane la haine des faux dieux et la passion du Dieu “UN” et “IMMATERIEL”.
« Philosophe, Orateur, Apôtre, Législateur, Guerrier, Conquérant d’idées, Restaurateur de dogmes rationnels, d’un culte sans image, Fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà MOHAMED (PSL)
« A tous les échelons où l’on mesure la grandeur humaine, quel Homme fut plus grand ? »
Serigne Mouhamadou Moustapha SY
Président du PUR